Rédacteur freelance : vers l’ubérisation et au-delà

Après les plateformes qui dévalorisent la profession, voici celles qui font les poches des freelances

A priori, je ne pensais pas que mon billet de la semaine dernière appellerait une suite (pour les lecteurs qui cherchent le bouton « passer l’intro », il y était question de rédacteurs freelance, de plateformes sérieuses et d’ubérisation de la profession). C’était compter sans l’inventivité d’internet.

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Freelance : écrire est un métier, évitons de le brader

Tout juste libéré de la pesanteur du CDI et du confortable salaire qui allait avec, je déboule fringant dans le monde de la recherche d’emploi. Avec mon CV de cadre dans la presse régionale, je suis confiant. Certes, la presse est en crise, mais mes compétences sont transférables…

Ecrire est un métier


Les conseillers Pôle Emploi et autres professionnels de la reconversion n’ont pas jugé utile d’entretenir l’illusion : compte tenu de mon âge, mon « taux d’employabilité » est de zéro. D’autant que journaliste, comme métier, ce n’est pas l’atout maître. Mes quelques idées de reconversion dans les domaines qui occupaient jusqu’ici mes loisirs s’étant vite révélées vouées à une faillite rapide, il reste une solution : devenir freelance.

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Merci Jean-Marc, lettre ouverte à Patrick Cohen

Cher Patrick Cohen, je t’écoute tous les matins ou presque et j’y prends généralement plaisir (excuse moi de te tutoyer alors qu’on ne se connait pas, mais c’est une des habitudes que j’ai acquise en 25 ans de métier, entre journalistes, on se tutoie, qu’importe le rang et la célébrité). Mais là, mercredi, tu m’as gonflé. Gonflé grave même.

Patrick Cohen
Patrick Cohen (Image Radio France)

Que tu chambres le premier ministre, c’est ton métier. Mais quand il dit un truc intelligent, à savoir que la PQR fait un boulot sérieux et plus proche de la vie des gens que les éditorialistes parisiens, tu pourrais retenir un peu les chevaux.
Il avait sacrément raison notre premier ministre et il a fallu que tu te moques. Mais ce n’est pas de Jean-Marc Ayrault que tu t’es moqué, c’est des 6000 journalistes de province. Continuer la lecture de « Merci Jean-Marc, lettre ouverte à Patrick Cohen »